(de 16 à 65 ans généralement) qui sont à la recherche d’un emploi. Ce taux varie avec le cycle économique, il diminue lorsque l’économie se porte bien, augmente lorsque qu’elle va mal.
Mais il existe aussi un chômage structurel qui ne change pas
vraiment avec le cycle des affaires.
Il provient de certaines rigidités du marché du travail et de diverses réglementations imposées par la puissance publique, justifiées ou non (durée et niveau des allocations chômage, charges sociales et fiscales, salaire minimum, travail à temps partiel, durée du travail, système de formation, etc.).
Il ne peut être réduit que par des réformes de structure appropriées. Il peut aussi résulter du comportement des employeurs et des employés (ou de leurs syndicats) qui « bloquent », volontairement ou non, l’accès au travail des demandeurs
d’emploi.
Dans les décennies qui ont suivi la guerre, on a cru qu’il était possible de diminuer le chômage en augmentant l’inflation (on parlait alors de « courbe de Phillips »,
impliquant une relation inverse entre inflation et chômage). Si cette opération peut fonctionner à court terme, elle est vouée à l’échec à plus long terme et ne constitue pas un moyen durable de lutte contre le sous-emploi (pour les économistes, la courbe de Phillips est verticale à long terme). On s’accorde à dire qu’il existe un
NAIRU (Non-Accelerating Inflation Rate of Unemployment) au-dessous duquel il n’est pas possible de faire descendre le taux de chômage de façon durable en jouant sur l’inflation
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