Il consiste « à faire travailler l’argent » en espérant en obtenir davantage plus tard.
De façon moins triviale, il prend deux formes principales : les dépenses directes en machines, technologies, usines, stocks de matières et produits, infrastructures, etc.
(investissements physiques), ainsi que les dépenses consacrées à l’investissement immatériel (R&D, brevets), et les dépenses indirectes dans des actifs financiers comme les actions ou les obligations (investissements financiers). On doit aussi
ajouter l’investissement humain qui consiste en des dépenses d’éducation et de santé.
L’accumulation des investissements physiques détermine le montant du stock de capital (après dépréciation) et peut induire diverses innovations. En cela l’investissement est un facteur important pour la croissance économique (voir plus haut la
rubrique croissance), non seulement en termes quantitatifs mais aussi qualitatifs.
Ces investissements dépendent du montant des fonds susceptibles de ne pas être consommés, mais aussi de leur coût, ainsi que des anticipations des agents quant à la rentabilité future de ces investissements. Le taux d’intérêt, la fiscalité, l’inflation,
les perspectives de marchés et autres variables économiques vont donc jouer sur le choix d’investir plus ou moins, et dans quel secteur.
Dans une économie fermée sur l’extérieur, il est généralement considéré que l’investissement total doit être égal à l’épargne totale du pays, du moins au bout d’un certain temps. À l’ère de la mondialisation, cette égalité devient beaucoup plus douteuse dans la mesure où les pays à faible épargne (les États-Unis par exemple)
peuvent attirer les capitaux extérieurs qui vont s’investir chez eux, alors que les pays à forte épargne (par exemple, le Japon) peuvent investir leur épargne à l’étranger.
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