libre-echange




Il signifie la possibilité d’échanger librement des biens, des services ou des capitaux entre pays, sans avoir à faire face à toutes sortes de barrières aux échanges, de tarifs, de quotas ou autres restrictions réglementaires imposées par les pouvoirs publics.
 Si cette liberté des échanges avait été fortement restreinte entre
les deux guerres mondiales, une ouverture progressive a été mise en place depuis les années 1950. 
Avec le GATT (General Agreement on Tariffs and Trade), leMarché Commun européen et maintenant l’OMC (Organisation Mondiale du Commerce) les pays ont supprimé progressivement un certain nombre de barrières aux échanges.  
Le volume des échanges internationaux a notablement augmenté durant la période.
 Vers l’an 2000, les mouvements de marchandises étaient quelque chose comme 16 fois ceux des années 1950, alors que la production mondiale n’avait été multipliée que par un facteur de 5 ou 6. Les exportations mondiales sont passées de 7 % du PIB mondial à 15 %. Si le commerce international des produits manufacturés représente la plus grande part de ces échanges, les services
sont en croissance accélérée.
Comme les débats autour de l’OMC le montrent, du chemin reste encore à faire en termes de diminution, sinon de suppression complète, des tarifs douaniers.
 En moyenne, en ce qui concerne les biens manufacturés, ceux-ci s’élèvent à 4 % pour les pays industrialisés. Si ce chiffre paraît relativement faible, la taxe en question représente environ 16 milliards de dollars par an. Certains produits doivent faire
face à des tarifs beaucoup plus élevés, surtout ceux des pays pauvres pour lesquels les pays industriels imposent des tarifs quatre fois plus élevés que pour les autres pays industrialisés. 
Pour ne rien dire de ceux sur les produits agricoles dont les tarifs moyens sont de 62 % (avec des pics à 500 % !).
Même si c’est avec quelques nuances, les économistes sont en règle générale en faveur du libre-échange. La théorie de l’avantage comparatif implique que tous les pays ont intérêt à se spécialiser dans les domaines où ils sont le plus efficaces.
L’échange devient alors avantageux pour tout le monde, sinon toujours dans le court terme, du moins sur la durée. Il implique toutefois des ajustements parfois difficiles à faire et des mutations économiques douloureuses pour certains secteurs et certaines catégories sociales. 
Mais il est facteur de croissance, de productivité et d’innovations. Le protectionnisme, au contraire, tend à appauvrir les pays qui s’y
soumettent, et ne peut être une solution durable aux problèmes économiques

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