Le système de Breton Woods
La conférence de Bretton Woods réunit en 1944 les représentants des quarante-quatre nations signataires de la charte de l'Organisation des Nations unies. La conférence définit des règles de fonctionnement précises concernant les relations monétaires internationales et créèrent un institut spécifique, le Fonds monétaire international, chargé de veiller au respect de ces règles. Le système mis en place reposait sur un étalon de change-or, lui-même fondé sur le dollar. Les changes étaient fixes car chaque monnaie avait une parité officielle déclarée au FMI, définie par rapport à l'or ou par rapport au dollar, lui-même défini en or (35 dollars l'once d'or). Les États-Unis étant les seuls à accepter la convertibilité de leur monnaie en or, les autres pays défendaient la parité de leur monnaie par rapport au dollar. Des modifications de parité demeuraient possibles à condition que le FMI les autorisât (dans la pratique, cela concernait des pays qui ne pouvaient corriger leurs déficits commerciaux que par la dévaluation). En cas de déséquilibre temporaire, les pays avaient la possibilité de bénéficier de crédits particuliers (notamment les DTS, droits de tirage spéciaux), mis à leur disposition par le FMI, lequel se réservait le droit d'exiger des mesures de politique économique internes contraignantes pour un pays sollicitant une aide importante.
La conférence de Bretton Woods réunit en 1944 les représentants des quarante-quatre nations signataires de la charte de l'Organisation des Nations unies. La conférence définit des règles de fonctionnement précises concernant les relations monétaires internationales et créèrent un institut spécifique, le Fonds monétaire international, chargé de veiller au respect de ces règles. Le système mis en place reposait sur un étalon de change-or, lui-même fondé sur le dollar. Les changes étaient fixes car chaque monnaie avait une parité officielle déclarée au FMI, définie par rapport à l'or ou par rapport au dollar, lui-même défini en or (35 dollars l'once d'or). Les États-Unis étant les seuls à accepter la convertibilité de leur monnaie en or, les autres pays défendaient la parité de leur monnaie par rapport au dollar. Des modifications de parité demeuraient possibles à condition que le FMI les autorisât (dans la pratique, cela concernait des pays qui ne pouvaient corriger leurs déficits commerciaux que par la dévaluation). En cas de déséquilibre temporaire, les pays avaient la possibilité de bénéficier de crédits particuliers (notamment les DTS, droits de tirage spéciaux), mis à leur disposition par le FMI, lequel se réservait le droit d'exiger des mesures de politique économique internes contraignantes pour un pays sollicitant une aide importante.
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